n°46 / Première épître aux Corinthiens 11 :
1Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ.
2Je vous félicite de ce qu’en toutes choses vous vous souvenez de moi et gardez les traditions comme je vous les ai transmises.
3Je veux cependant que vous le sachiez : le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme ; et le chef du Christ, c’est Dieu.
4Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert fait affront à son chef.
5Toute femme qui prie ou prophétise le chef découvert fait affront à son chef ; c’est exactement comme si elle était tondue.
6Si donc une femme ne met pas de voile, alors, qu’elle se coupe les cheveux ! Mais si c’est une honte pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou tondus, qu’elle mette un voile.
7L’homme, lui, ne doit pas se couvrir la tête, parce qu’il est l’image et le reflet de Dieu ; quant à la femme, elle est le reflet de l’homme.
8Ce n’est pas l’homme en effet qui a été tiré de la femme, mais la femme de l’homme ;
9et ce n’est pas l’homme, bien sûr, qui a été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme.
10Voilà pourquoi la femme doit avoir sur la tête un signe de sujétion, à cause des anges.
11Aussi bien, dans le Seigneur, ni la femme ne va sans l’homme, ni l’homme sans la femme ;
12car, de même que la femme a été tirée de l’homme, ainsi l’homme naît par la femme, et tout vient de Dieu.
13Jugez-en par vous-mêmes. Est-il convenable que la femme prie Dieu la tête découverte ?
14La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter les cheveux longs,
15tandis que c’est une gloire pour la femme de les porter ainsi ? Car la chevelure lui a été donnée en guise de voile.
16Au reste, si quelqu’un se plaît à ergoter, tel n’est pas notre usage, ni celui des Eglises de Dieu.
17Et puisque j’en suis aux recommandations, je n’ai pas à vous louer de ce que vos réunions tournent non pas à votre bien, mais à votre détriment.
18Car j’apprends tout d’abord que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il se produit parmi vous des divisions, et je le crois en partie.
19Il faut bien qu’il y ait aussi des scissions parmi vous, pour permettre aux hommes éprouvés de se manifester parmi vous.
20Lors donc que vous vous réunissez en commun, ce n’est plus le Repas du Seigneur que vous prenez.
21Dès qu’on est à table en effet, chacun prend d’abord son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre.
22Vous n’avez donc pas de maisons pour manger et boire ? Ou bien méprisez-vous l’Eglise de Dieu, et voulez-vous faire honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dire ? Vous louer ? Sur ce point, je ne vous loue pas.
23Pour moi, en effet, j’ai reçu du Seigneur ce qu’à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain
24et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. »
25De même, après le repas, il prit la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. »
26Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
27Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur.
28Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ;
29car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il ne discerne le Corps.
30Voilà pourquoi il y a parmi vous beaucoup de malades et d’infirmes, et que bon nombre sont morts.
31Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
32Mais par ses jugements le Seigneur nous corrige, pour que nous ne soyons point condamnés avec le monde.
33Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour le Repas, attendez-vous les uns les autres.
34Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin de ne pas vous réunir pour votre condamnation. Quant au reste, je le réglerai lors de ma venue.