La sainte Bible

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Traduction dite Bible de Lausanne, édition de 1861-1872, libre de droits.

n°22 / Cantique des cantiques 2 :

1Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées.
2Tel le lis entre les épines, telle est mon amie entre les [jeunes] filles.
3Tel le cédrat au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé entre les jeunes hommes. J’ai désiré son ombre et je [m’y] suis assise, et son fruit est doux à mon palais.
4Il m’a fait entrer dans la maison où [l’on boit] le vin, et sa bannière, [déployée] sur moi, est amour.
5Soutenez-moi avec des gâteaux [de raisins], ranimez-moi avec des cédrats, car je suis malade d’amour.
6Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m’embrasse !
7Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas [mon] amour jusqu’à ce qu’elle le veuille !
8C’est la voix de mon bien-aimé ! Voici, c’est lui qui vient, franchissant les montagnes, sautant sur les collines.
9Mon bien-aimé est semblable à la gazelle ou au faon des biches. Voici, c’est lui qui se tient derrière notre paroi, contemplant par les fenêtres, lançant ses regards au travers des treillis.
10Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens-t’en !
11Car voici, l’hiver est passé ; la pluie a cessé, elle s’en est allée.
12Les fleurs se montrent sur la terre ; la saison des chants est arrivée, et la voix de la tourterelle s’entend dans notre contrée.
13Le figuier mûrit ses fruits d’hiver et les vignes en fleur exhalent leur odeur. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens-t’en !
14O ma colombe, [qui te tiens] dans les retraites du rocher, dans tes cachettes des lieux escarpées, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est attrayant.
15Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur.
16Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ; il paît [son troupeau] parmi les lis.
17Jusqu’à ce que le [vent du] jour souffle, et que les ombres fuient, reviens !... Sois semblable, mon bien-aimé, à la gazelle ou au faon des biches sur les montagnes qui nous séparent.