n°23 / Ésaïe 17 :
1Oracle sur Damas. Voici, Damas va être mis hors du nombre des villes, et sera un monceau de décombres.
2Elles seront abandonnées, les villes d’Aroër ; elles appartiendront aux troupeaux ; ils [y] parqueront sans que personne les effraie.
3Il n’y a plus de ville forte en Ephraïm, ni de royaume à Damas et dans le reste d’Aram : ils seront comme la gloire des fils d’Israël, dit l’Eternel des armées.
4Et il arrivera qu’en ce jour-là, la gloire de Jacob sera amoindrie, et l’embonpoint de sa chair sera amaigri.
5Et ce sera comme quand le moissonneur rassemble les tiges, et que son bras moissonne les épis ; comme quand on glane les épis dans la vallée des Rephaïtes.
6Il y restera un grappillage, comme quand on bat l’olivier : deux, trois baies au plus haut sommet ; quatre, cinq aux branches de l’arbre fertile, dit l’Eternel, Dieu d’Israël.
7En ce jour-là, l’homme portera ses regards sur celui qui l’a fait, et ses yeux regarderont au Saint d’Israël.
8Il ne portera pas ses regards vers les autels, œuvre de ses mains ; il ne regardera point ce que ses doigts ont fait, ni les Aschères, ni les colonnes solaires.
9En ce jour-là, ses villes de forteresse seront dans le même abandon que les forêts et les sommités qu’on abandonna devant les fils d’Israël, et ce sera une désolation.
10Car tu as oublié le Dieu de ton salut, et tu ne t’es point souvenue du rocher de ta forteresse : c’est pourquoi tu plantes des plantations d’agrément et tu y sèmes des provins étrangers ;
11le jour où tu plantes tu fais la clôture, et au matin tu fais fleurir ce que tu as semé : [mais] au jour de la posséder, la moisson est un monceau d’une douleur incurable.
12Malheur au grondement de peuples nombreux, qui grondent comme grondent les mers, et au bruissement de peuples qui bruient comme bruient les grosses eaux.
13Les peuples bruient comme bruient les grandes eaux ; et il les tance, et ils fuient au loin, et ils sont chassés comme la balle sur les montagnes par le vent, et comme [la poussière] qui roule devant l’ouragan.
14Au temps du soir, voici une terreur subite : avant le matin ils ne sont plus. Tel est le partage de ceux qui nous dépouillent. et le sort échu à ceux qui nous pillent.