n°28 / Proverbes 9 :
1LA Sagesse s’est bâti une maison, elle en a sculpté les sept colonnes.
2Elle a tué des animaux pour son festin, mélangé son vin et dressé sa table.
3Elle a mis en campagne ses servantes ; elle lance ses invitations du haut des éminences de la cité :
4« Quiconque a l’esprit faible vienne de ce côté ! » A celui qui est dépourvu d’intelligence, elle adresse la parole :
5« Venez, mangez de mon pain et buvez du vin que j’ai mélangé.
6Laissez-là la sottise et vous vivrez ; dirigez vos pas dans la voie de la raison ! »
7Morigéner le moqueur, c’est s’attirer des avanies, réprimander le méchant, c’est se marquer d’une tare.
8Ne morigène pas le railleur, car il te haïrait ; fais des remontrances au sage, et il t’en aimera davantage.
9Donne une leçon au sage, et il deviendra plus sage ; instruis l’homme de bien, et il enrichira son savoir.
10Le commencement de la sagesse, c’est la crainte du Seigneur, et la connaissance du Très-Saint, c’est là la saine raison.
11Certes, c’est grâce à moi que se multiplieront tes jours et que te seront dispensées de longues années de vie.
12Si tu deviens sage, c’est pour ton bien ; si tu deviens un persifleur, toi seul en porteras la peine.
13Commère, la folie est bruyante, légère, inconsciente.
14Elle s’assied à l’entrée de sa maison, trône sur les hauteurs de la cité,
15pour appeler les passants, qui vont droit leur chemin :
16« Quiconque a l’esprit faible vienne de ce côté ! » A celui qui est dépourvu d’Intelligence elle adresse la parole :
17« Suave est l’eau volée, délicieux le pain dérobé ! »
18Il ne sait pas, lui, que là est le séjour des ombres, que les convives de cette femme sont déjà dans les profondeurs du Cheol !