n°15 / Esdras 3 :
2Josué, fils de Jotsadak, accompagné de ses frères les prêtres, et Zorobabel, fils de Shealthiel, accompagné de ses frères, se levèrent et reconstruisirent l’autel du Dieu d’Israël pour y offrir des holocaustes, conformément à ce qui est écrit dans la loi de Moïse, l’homme de Dieu.
3Ils rétablirent l’autel sur ses fondations, malgré la peur que leur inspiraient les populations installées dans la région, et ils y offrirent des holocaustes à l’Eternel, les holocaustes du matin et du soir.
4Ils célébrèrent la fête des tentes conformément à ce qui est écrit et ils offrirent jour après jour des holocaustes, suivant le nombre fixé pour chaque jour.
5Après cela, ils offrirent l’holocauste perpétuel, les holocaustes des débuts de mois et de toutes les fêtes consacrées à l’Eternel, ainsi que ceux de toute personne qui faisait des offrandes volontaires à l’Eternel.
6Dès le premier jour du septième mois, ils commencèrent à offrir des holocaustes à l’Eternel, alors même que les fondations du temple de l’Eternel n’étaient pas encore posées.
7On donna de l’argent aux tailleurs de pierres et aux charpentiers, ainsi que de la nourriture, des boissons et de l’huile aux Sidoniens et aux Tyriens, pour qu’ils amènent du cèdre du Liban par mer jusqu’à Jaffa. On agit de cette manière suivant l’autorisation reçue de Cyrus, roi de Perse.
10Lorsque les maçons posèrent les fondations du temple de l’Eternel, on disposa les prêtres en costume avec les trompettes et les Lévites descendants d’Asaph avec les cymbales, afin qu’ils célèbrent l’Eternel d’après les directives de David, roi d’Israël.
11Ils se répondaient, en louant et célébrant l’Eternel : « Il est bon ! Oui, sa bonté dure éternellement pour Israël », et tout le peuple poussait de grands cris de joie en louant l’Eternel parce qu’on posait les fondations de la maison de l’Eternel.
12Cependant beaucoup, parmi les prêtres, les Lévites et les chefs de famille âgés qui avaient vu le premier temple, pleuraient tout haut pendant qu’on posait sous leurs yeux les fondations de celui-ci. Comme beaucoup d’autres faisaient éclater leur joie par des cris,
13on ne pouvait distinguer le bruit des cris de joie de celui des pleurs du peuple. En effet, il poussait de grands cris qu’on entendait au loin.