n°20 / Proverbes 27 :
1Ne te vante pas du lendemain, car tu ne sais pas ce qu’un jour peut amener.
2Que ce soit un autre qui fasse ton éloge, et non ta bouche, un étranger, et non tes lèvres.
3La pierre est pesante, le sable est lourd, mais l’irritation du fou pèse plus que l’un et l’autre.
4La fureur est cruelle et la colère sans retenue, mais qui tiendra devant la jalousie ?
5Mieux vaut un reproche ouvert qu’une amitié cachée.
6Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité, tandis que les baisers d’un ennemi sont trompeurs.
7Celui qui est rassasié piétine le rayon de miel, tandis que celui qui a faim trouve doux tout ce qui est amer.
8L’homme qui erre loin de chez lui est pareil à l’oiseau qui erre loin de son nid.
9L’huile et les parfums réjouissent le cœur, et la douceur d’un ami vaut mieux que nos propres conseils.
10N’abandonne pas ton ami, ni celui de ton père, et n’entre pas dans la maison de ton frère, le jour où tu es dans la détresse ! Mieux vaut un voisin proche qu’un frère éloigné.
11Mon fils, sois sage et réjouis mon cœur, et je pourrai répondre à celui qui m’insulte.
12L’homme prudent voit le mal et se met à l’abri, mais ceux qui manquent d’expérience vont de l’avant et en subissent les conséquences.
13Quelqu’un s’est porté garant pour un étranger ? Prends son habit ! Il s’est engagé en faveur d’une inconnue ? Exige de lui des gages !
14Si quelqu’un bénit son prochain à haute voix et de grand matin, c’est tenu pour une malédiction.
15Une gouttière qui coule sans cesse un jour de pluie et une femme querelleuse se ressemblent :
16celui qui les retient retient du vent et sa main cherche à attraper de l’huile.
17Tout comme le fer aiguise le fer, l’homme s’aiguise au contact de son prochain.
18Celui qui soigne un figuier en mangera le fruit, et celui qui veille sur son maître sera honoré.
19Tout comme l’eau reflète un visage, le cœur de l’homme reflète l’homme.
20Le séjour des morts et le gouffre de perdition ne sont jamais rassasiés ; les yeux de l’homme non plus ne sont jamais rassasiés.
21On juge la qualité de l’argent à l’aide du creuset et celle de l’or à l’aide du fourneau, mais celle d’un homme d’après le bien que les autres disent de lui.
22Même si tu broyais le fou dans un mortier, au milieu des grains avec le pilon, sa folie ne se séparerait pas de lui.
25Le foin est récolté, la verdure reparaît et les herbes des montagnes sont rassemblées.
26Les agneaux servent à t’habiller, les boucs à payer un champ,
27et le lait des chèvres suffit à ta nourriture, à celle de ta maison et à l’entretien de tes servantes.