n°28 / Le livre d’Osée le prophète. 5 :
1Ecoutez ceci, sacrificateurs, et vous, maison d’Israël, soyez attentifs, et vous, maison du roi, prêtez l’oreille, car c’est à vous à faire la justice ; mais vous êtes devenus comme un piége à Mitspa, et comme un filet étendu sur Tabor.
2Et on a subtilement inventé des moyens d’égorger les révoltés ; mais je les châtierai tous.
3Je connais Ephraïm, et Israël ne m’est point caché ; je sais que maintenant toi, Ephraïm, tu t’es prostitué, et qu’Israël est souillé.
4Ils n’appliquent pas leurs pensées à revenir à leur Dieu, parce que l’esprit de fornication est au milieu d eux, et ils ne connaissent point l’Eternel.
5Aussi la fierté d’Israël témoignera contre sa face, et Israël et Ephraïm tomberont par leur iniquité ; Juda aussi tombera avec eux.
6Ils iront avec leurs brebis et avec leurs bœufs chercher l’Eternel, mais ils ne le trouveront point ; il s’est retiré d’avec eux.
7Ils ont péché contre l’Eternel ; car ils ont engendré des enfans étrangers ; maintenant un mois les dévorera avec leurs biens.
8Sonnez du cor à Guibha, et de la trompette à Rama ; sonnez avec retentissement à Beth-aven, qui est derrière toi, ô Benjamin !
9Ephraïm sera mis en désolation au jour du châtiment ; j’annonce parmi les tribus d’Israël une chose certaine.
10Les gouverneurs de Juda sont comme ceux qui remuent les bornes ; je répandrai ma colère sur eux comme de l’eau.
11Ephraïm est opprimé, il est accablé justement, parce qu’il a voulu aller après le commandement.
12Je serai donc comme la teigne à Ephraïm, et comme la vermoulure à la maison de Juda.
13Et Ephraïm a vu sa langueur, et Juda sa plaie, Ephraïm s’en est allé vers Assur, et on a envoyé vers le roi Jareb ; mais il ne vous pourra pas guérir, et ne pansera point la plaie pour vous en délivrer.
14Car je serai comme un lion à Ephraïm, et comme un lionceau à la maison de Juda ; c’est moi, c’est moi qui déchirerai ; j’irai, j’emporterai, et il n’y aura personne qui m’ôte la proie.
15Je m’en irai, et je reviendrai en mon lieu, jusqu’à ce qu’ils se reconnaissent coupables et qu’ils cherchent ma face. Ils me chercheront de grand matin dans leur angoisse.