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1Traduction par David Martin
Édition de 1744, libre de droits.
1 Puis je me suis mis à regarder toutes les injustices qui se font sous le soleil ; et voilà les larmes de ceux à qui on fait tort, et ils n’ont point de consolation ; et la force est du côté de ceux qui leur font tort, et ils n’ont point de consolateur. (4:1)
2 C’est pourquoi j’estime plus les morts qui sont déjà morts, que les vivants qui sont encore vivants. (4:2)
3 Même j’estime celui qui n’a pas encore été, plus heureux que les uns et les autres ; car il n’a pas vu les mauvaises actions qui se font sous le soleil. (4:3)
4 Puis j’ai regardé tout le travail, et l’adresse de chaque métier, [et j’ai vu] que l’un porte envie à l’autre ; cela aussi est une vanité, et un rongement d’esprit. (4:4)
5 Le fou tient ses mains ployées, et se consume soi-même, [en disant] : (4:5)
6 Mieux vaut plein le creux de la main, avec repos, que pleines les deux paumes, [avec] travail et rongement d’esprit. (4:6)
7 Puis je me suis mis à regarder une [autre] vanité sous le soleil ; (4:7)
8 C’est qu’il y a tel qui est seul, et qui n’a point de second, qui aussi n’a ni fils ni frère, et qui cependant ne met nulle fin à son travail ; même son œil ne voit jamais assez de richesses, [et il ne dit point en lui-même] : Pour qui est-ce que je travaille, et que je prive mon âme du bien ? Cela aussi [est] une vanité, et une fâcheuse occupation. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un ; car ils ont un meilleur salaire de leur travail. (4:9)
10 Même si l’un des deux tombe, l’autre relèvera son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul ; parce qu’étant tombé, il n’aura personne pour le relever. (4:10)
11 Si deux aussi couchent ensemble, ils en auront [plus] de chaleur ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? (4:11)
12 Que si quelqu’un force l’un ou l’autre, les deux lui pourront résister ; et la corde à trois cordons ne se rompt pas sitôt. (4:12)
13 Un enfant pauvre et sage vaut mieux qu’un Roi vieux et insensé, qui ne sait ce que c’est que d’être averti. (4:13)
14 Car il y a tel qui sort de prison pour régner ; et de même il y a tel qui étant né Roi, devient pauvre. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, [suivre] le fils qui est la seconde personne [après le Roi], et qui doit être en sa place. (4:15)
16 Tout ce peuple-là, [savoir] tous ceux qui ont été devant ceux-ci, est sans fin ; ces derniers aussi ne se réjouiront point de celui-ci ; certainement cela aussi est une vanité, et un rongement d’esprit. (4:16)
Écclésiaste
4:1-16
2Traduction King James revue par B. Blayney
Édition de 1769, libre de droits (hors GB).
1 So I returned, and considered all the oppressions that are done under the sun : and behold the tears of such as were oppressed, and they had no comforter ; and on the side of their oppressors there was power ; but they had no comforter. (4:1)
2 Wherefore I praised the dead which are already dead more than the living which are yet alive. (4:2)
3 Yea, better is he than both they, which hath not yet been, who hath not seen the evil work that is done under the sun. (4:3)
4 Again, I considered all travail, and every right work, that for this a man is envied of his neighbour. This is also vanity and vexation of spirit. (4:4)
5 The fool foldeth his hands together, and eateth his own flesh. (4:5)
6 Better is an handful with quietness, than both the hands full with travail and vexation of spirit. (4:6)
7 Then I returned, and I saw vanity under the sun. (4:7)
8 There is one alone, and there is not a second ; yea, he hath neither child nor brother : yet is there no end of all his labour ; neither is his eye satisfied with riches ; neither saith he, For whom do I labour, and bereave my soul of good ? This is also vanity, yea, it is a sore travail. (4:8)
9 Two are better than one ; because they have a good reward for their labour. (4:9)
10 For if they fall, the one will lift up his fellow : but woe to him that is alone when he falleth ; for he hath not another to help him up. (4:10)
11 Again, if two lie together, then they have heat : but how can one be warm alone ? (4:11)
12 And if one prevail against him, two shall withstand him ; and a threefold cord is not quickly broken. (4:12)
13 Better is a poor and a wise child than an old and foolish king, who will no more be admonished. (4:13)
14 For out of prison he cometh to reign ; whereas also he that is born in his kingdom becometh poor. (4:14)
15 I considered all the living which walk under the sun, with the second child that shall stand up in his stead. (4:15)
16 There is no end of all the people, even of all that have been before them : they also that come after shall not rejoice in him. Surely this also is vanity and vexation of spirit. (4:16)
Ecclesiastes
4:1-16
3Traduction revue par J. F. Ostervald
Édition de 1823, libre de droits.
1 Puis je me suis mis à considérer toutes les oppressions qui se font sous le soleil ; et voilà les larmes de ceux qu’on opprime, et qui n’ont point de consolateur ; et la force est du côté de ceux qui les oppriment ; ainsi ils n’ont point de consolateur. (4:1)
2 C’est pourquoi j’estime plus les morts qui sont déjà morts, que les vivans qui sont encore en vie. (4:2)
3 Même, j’estime celui qui n’a pas encore été, plus heureux que les uns et les autres ; car il n’a point vu les méchantes actions qui se font sous le soleil. (4:3)
4 J’ai aussi regardé tout le travail et l’adresse de chaque métier, et j’ai vu que l’un porte envie à l’autre. Cela aussi est une vanité et un tourment d’esprit. (4:4)
5 L’insensé tient ses mains pliées, et se consume soi-même, disant : (4:5)
6 Plein le creux de la main avec du repos, vaut mieux que pleines les deux paumes, avec travail et tourment d’esprit. (4:6)
7 Je me suis mis encore à regarder une vanité sous le soleil : (4:7)
8 C’est qu’il y a tel homme qui est seul, et qui n’a point de second ; il n’a ni fils, ni frère, et toutefois, il ne met nulle fin à son travail ; même, son œil ne voit jamais assez de richesses ; et il ne se dit point en lui-même : Pour qui est-ce que je travaille, et que je me prive moi-même du bien ? Cela aussi est une vanité et une fâcheuse occupation. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un ; car ils ont plus de récompense de leur travail. (4:9)
10 Car si l’un tombe, l’autre relèvera son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul, parce qu’étant tombé, il n’aura personne pour le relever. (4:10)
11 Si aussi deux couchent ensemble, ils en auront plus de chaleur ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? (4:11)
12 Que si quelqu’un est plus fort que l’un ou l’autre, les deux lui pourront résister, et la corde à trois cordons ne se rompt pas sitôt. (4:12)
13 Un enfant pauvre et sage vaut mieux qu’un roi vieux et insensé, qui ne sait ce que c’est que d’être averti. (4:13)
14 Car tel sort de prison pour régner ; et de même, tel étant né roi, devient pauvre. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivans qui marchent sous le soleil, autour d’un enfant, qui est la seconde personne après le roi, et qui le remplacera. (4:15)
16 Le peuple qui a été devant ceux-ci, était sans nombre, et celui-ci ne sera pas la joie de ceux qui viendront après. Certainement, cela aussi est une vanité et un tourment d’esprit. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
4Traduction par H.-A. Perret-Gentil
Édition de 1847-1861, libre de droits.
1 Et je revins à considérer toutes les oppressions qui ont lieu sous le soleil ; et je vis les larmes des opprimés, et ils n’avaient point de consolateurs ; et la violence qui venait de la main de leurs oppresseurs, et ils n’avaient point de consolateurs. (4:1)
2 Alors je déclarai les morts, qui sont morts depuis longtemps, plus heureux que les vivants demeurés vivants jusques ici. (4:2)
3 Mais plus heureux que les uns et les autres est celui qui n’est pas arrivé dans cette vie, et n’a pas été témoin des méchantes actions qui se font sous le soleil. — (4:3)
4 Et je vis tout le labeur et tout le résultat de l’activité ; c’était rivalité entre celui-ci et celui-là. Cela aussi est une vanité et un effort stérile. — (4:4)
5 L’insensé tient ses bras croisés, et se consume lui-même. (4:5)
6 Mieux vaut le creux de la main rempli de repos, que deux pleines poignées de labeur et d’effort stérile. — (4:6)
7 Et je vis encore une vanité sous le soleil. (4:7)
8 Cet homme est seul, et n’a pas un autre lui-même ; il n’a ni fils, ni frère, et cependant son labeur est sans fin, et ses yeux n’ont jamais assez des richesses. Pour qui donc est-ce que je me peine, et sèvre mon âme du bonheur ? C’est aussi là une vanité et une tâche ingrate. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un, car ils retirent un bon salaire de leur travail. (4:9)
10 En effet, s’ils tombent, l’un relève l’autre ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, et n’a pas un second pour le relever ! (4:10)
11 De même quand deux couchent ensemble, ils ont chaud ; mais celui qui est seul, comment aurait-il chaud ? (4:11)
12 Et si quelqu’un attaque l’un des deux, ils seront à deux pour lui tenir tête ; et le triple cordon n’est pas vite rompu. — (4:12)
13 Un enfant pauvre, mais sage, vaut mieux qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus être éclairé. (4:13)
14 Car il sortit de la maison des prisonniers pour être roi, quoique né pauvre dans le royaume qui serait le sien. (4:14)
15 Je vis tous les vivants qui se promènent sous le soleil escorter l’enfant, cet autre, qui succéda au trône : (4:15)
16 tout le peuple, tous ceux à la tête desquels il était, ne finissaient pas ; eh bien ! les après-venants ne seront plus ravis de lui. C’est que cela aussi est une vanité et un effort stérile. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
5Traduction par L. I. Lemaistre de Saci
Édition de 1855, libre de droits.
1 J’AI porté mon esprit ailleurs : j’ai vu les oppressions qui se font sous le soleil, les larmes des innocents qui n’ont personne pour les consoler, et l’impuissance où ils se trouvent de résister à la violence, abandonnés qu’ils sont du secours de tout le monde. (4:1)
2 Et j’ai préféré l’état des morts à celui des vivants : (4:2)
3 j’ai estimé plus heureux que les uns et les autres, celui qui n’est pas encore né, et qui n’a point vu les maux qui se font sous le soleil. (4:3)
4 J’ai considéré aussi tous les travaux des hommes, et j’ai reconnu que leur industrie est exposée à l’envie des autres ; et qu’ainsi cela même est une vanité et une inquiétude inutile. (4:4)
5 L’insensé met ses mains l’une dans l’autre, et il mange sa propre chair, en disant : (4:5)
6 Un peu dans le creux de la main vaut mieux avec du repos, que plein les deux mains avec travail et affliction d’esprit. (4:6)
7 En considérant toutes choses, j’ai trouvé encore une autre vanité sous le soleil : (4:7)
8 Tel est seul et n’a personne avec lui, ni enfant, ni frère, qui néanmoins travaille sans cesse : ses yeux sont insatiables de richesses ; et il ne lui vient point dans l’esprit de se dire à lui-même : Pour qui est-ce que je travaille ? et pourquoi me priver moi-même de l’usage de mes biens ? C’est là encore une vanité, et une affliction bien malheureuse. (4:8)
9 Il vaut donc mieux être deux ensemble, que d’être seul : car ils tirent de l’avantage de leur société. (4:9)
10 Si l’un tombe, l’autre le soutient : malheur à l’homme seul ! car lorsqu’il sera tombé, il n’aura personne pour le relever. (4:10)
11 Si deux dorment ensemble, ils s’échauffent l’un l’autre ; mais comment un seul s’échauffera-t-il ? (4:11)
12 Si quelqu’un a de l’avantage sur l’un des deux, tous deux lui résistent : un triple cordon se rompt difficilement. (4:12)
13 Un enfant pauvre, mais qui est sage, vaut mieux qu’un roi vieux et insensé, qui ne saurait rien prévoir pour l’avenir. (4:13)
14 Car quelquefois tel est dans la prison et dans les chaînes, qui en sort pour être roi ; et tel est né roi, qui tombe dans une extrême pauvreté. (4:14)
15 J’ai vu tous les hommes vivants qui marchent sous le soleil, avec le second jeune homme qui doit se lever en la place de l’autre. (4:15)
16 Tous ceux qui ont été avant lui sont un peuple infini en nombre, et ceux qui doivent venir après, ne se réjouiront point en lui ; mais cela même est une vanité et une affliction d’esprit. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
6Traduction par Albert Rilliet
Édition de 1858, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
7Traduction dite Bible de Lausanne
Édition de 1861-1872, libre de droits.
1 Et j’en suis revenu à considérer tous les opprimés que l’on fait sous le soleil, et voici les larmes des opprimés !... et pour eux point de consolateur ! Et de la main de leurs oppresseurs [sortait] la force,... et pour eux point de consolateur ! (4:1)
2 Et moi de vanter les morts qui sont déjà morts, plutôt que les vivants qui sont encore vivants, (4:2)
3 et mieux encore que les uns et les autres, celui qui jusqu’à présent n’a point existé, qui n’a pas vu ce qui se fait de mauvais sous le soleil. (4:3)
4 Et j’ai vu tout le labeur et tout le profit de l’activité : c’est une jalousie de l’un contre l’autre. Cela aussi est vanité, et effort inutile. (4:4)
5 L’insensé se croise les mains et mange sa propre chair : (4:5)
6 mieux vaut plein le creux de la main de repos, que plein les deux poings de labeur et d’effort inutile. (4:6)
7 Et j’en suis venu à considérer une [autre] vanité sous le soleil. (4:7)
8 Tel est seul et n’a pas de second, il n’a pas non plus de fils ni de frère, et [pourtant] il n’y a point de fin à tout son labeur ; ses yeux, non plus, ne sont point rassasiés de richesse... Et pour qui est-ce que je me tourmente et que je prive mon âme de bonheur ? Cela aussi est une vanité, et c’est une affaire ingrate que cela. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’il y a pour eux un bon salaire en leur labeur ; (4:9)
10 car s’ils tombent, l’un relève son camarade ; mais malheur à celui qui est seul, quand il tombe et qu’il n’a point de second pour le relever ! (4:10)
11 De même, si l’on couche à deux, on a chaud ; mais comment celui qui est seul aura-t-il chaud ? (4:11)
12 Et si quelqu’un veut user de force contre celui qui est seul, les deux lui tiendront tête ; et le fil mis en trois n’est pas vite rompu. (4:12)
13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus se laisser éclairer ; (4:13)
14 car de la maison des prisonniers [même] il est sorti pour régner, quoique né pauvre dans son royaume. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui cheminent sous le soleil accompagner l’enfant, le second, celui qui doit succéder [au roi]. (4:15)
16 Il n’y a point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il est. Néanmoins ceux qui viendront après n’auront pas de joie en lui ; car cela aussi est vanité et étude inutile. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
8Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré
Édition de 1866, libre de droits.
1 J’ai tourné mon esprit autre part, et j’ai vu les oppressions qui se font sous le soleil, les larmes des innocents, que personne ne console, et l’impuissance où ils sont de résister à la violence, étant destitués de tout secours. (4:1)
2 Et j’ai préféré l’état des morts à celui des vivants ; (4:2)
3 Et j’ai estimé plus heureux que les uns et les autres celui qui n’est point encore né, et n’a pas vu les maux qui se font sous le soleil. (4:3)
4 J’ai considéré de nouveau tous les travaux des hommes, et j’ai reconnu que leur industrie est exposée à l’envie des autres, et qu’en cela même il y a vanité et inquiétude inutile. (4:4)
5 L’insensé met ses mains l’une dans l’autre, et il dévore sa propre chair, en disant : (4:5)
6 Un morceau de pain avec le repos vaut mieux que les deux mains pleines avec le travail et l’affliction d’esprit. (4:6)
7 En considérant toutes choses, j’ai trouvé une autre vanité sous le soleil. (4:7)
8 Tel est seul et n’a personne près de lui, ni enfant, ni frère, et cependant il ne cesse de travailler, et ses yeux ne se rassasient pas de richesses ; et il ne lui vient point à l’esprit de se dire : Pour qui est-ce que je travaille ? et pourquoi me priver moi-même de l’usage de mes biens ? C’est encore là une vanité et une affliction très-malheureuse. (4:8)
9 Il vaut donc mieux que deux soient ensemble, que d’être seul ; car ils ont l’avantage de leur société. (4:9)
10 Si l’un tombe, l’autre le soutiendra. Malheur à l’homme seul ! car, lorsqu’il est tombé, il n’a personne qui le relève. (4:10)
11 Si deux dorment ensemble, ils s’échaufferont l’un l’autre ; un seul, comment se réchauffera-t-il ? (4:11)
12 Et si quelqu’un prévaut contre un seul, deux lui résisteront : un triple cordon se rompt difficilement. (4:12)
13 Un enfant pauvre et sage vaut mieux qu’un roi vieux et insensé, qui ne sait pas prévoir l’avenir. (4:13)
14 Car quelquefois de la prison et des chaînes un homme va au trône ; un autre, né sur le trône, languit dans l’indigence. (4:14)
15 J’ai vu tous les hommes vivants qui marchent sous le soleil s’attacher au jeune homme qui doit se lever à la place de l’autre. (4:15)
16 Le nombre de ceux qui ont été avant lui est immense, et ceux qui doivent venir après ne se réjouiront point en lui ; mais cela même est vanité et affliction d’esprit. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
9Traduction par L. Segond & H. Oltramare
Édition de 1874, libre de droits.
1 J’ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil ; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne qui les console ! ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne qui les console ! (4:1)
2 Et j’ai trouvé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants, (4:2)
3 et plus heureux que les uns et les autres celui qui n’a point encore existé et qui n’a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil. (4:3)
4 J’ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n’est que jalousie de l’homme à l’égard de son prochain. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (4:4)
5 L’insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. (4:5)
6 Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent. (4:6)
7 J’ai considéré une autre vanité sous le soleil. (4:7)
8 Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances ? C’est encore là une vanité et une chose mauvaise. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. (4:9)
10 Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! (4:10)
11 De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? (4:11)
12 Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister ; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. (4:12)
13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis ; (4:13)
14 car il peut sortir de prison pour régner, et même être né pauvre dans son royaume. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l’enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place. (4:15)
16 Il n’y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
10Traduction par J. N. Darby
Édition de 1885, libre de droits.
1 — Et je me suis tourné, et j’ai regardé toutes les oppressions qui se font sous le soleil ; et voici les larmes des opprimés, et il n’y a point pour eux de consolateur ! Et la force est dans la main de leurs oppresseurs, et il n’y a point pour eux de consolateur ! (4:1)
2 C’est pourquoi j’estime heureux les morts qui sont déjà morts, plutôt que les vivants qui sont encore vivants, (4:2)
3 et plus heureux encore que tous les deux celui qui n’a pas encore été, qui n’a pas vu le mauvais travail qui se fait sous le soleil. (4:3)
4 Et j’ai vu tout le labeur et toute l’habileté dans le travail : que c’est une jalousie de l’un contre l’autre. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. (4:4)
5 Le sot se croise les mains, et mange sa propre chair. (4:5)
6 Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent. (4:6)
7 Et je me tournai, et je vis la vanité sous le soleil : (4:7)
8 tel est seul sans qu’il y ait de second : il n’a pas non plus de fils ni de frère, et il n’y a pas de fin à tout son labeur ; son œil n’est pas non plus rassasié par la richesse, et [il ne se dit pas] : Pour qui donc est-ce que je me tourmente et que je prive mon âme de bonheur ? Cela aussi est une vanité et une ingrate occupation. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un ; car ils ont un bon salaire de leur travail. (4:9)
10 Car, s’ils tombent, l’un relèvera son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul, et qui tombe, et qui n’a pas de second pour le relever ! (4:10)
11 De même, si l’on couche à deux, on a de la chaleur ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? (4:11)
12 Et si quelqu’un a le dessus sur un seul, les deux lui tiendront tête ; et la corde triple ne se rompt pas vite. (4:12)
13 Mieux vaut un jeune garçon pauvre et sage, qu’un roi vieux et sot qui ne sait plus être averti. (4:13)
14 Car il est sorti de la maison des prisonniers pour régner, lors même qu’il est né pauvre dans son royaume. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec le jeune garçon, le second, qui occupera sa place. (4:15)
16 Il n’y a pas de fin à tout le peuple, à tous ceux qui ont été devant eux ; cependant ceux qui viendront après ne se réjouiront point en lui. Car cela aussi est vanité et poursuite du vent. (4:16)
Prédicateur
4:1-16
11Traduction par L. Cl. Fillion
Édition de 1889, libre de droits.
1 Je me suis tourné vers d’autres choses, et j’ai vu les oppressions qui se font sous le soleil, et les larmes des innocents, qui n’ont pas de consolateur, et qui ne peuvent résister à la violence, abandonnés qu’ils sont de tout secours ; (4:1)
2 et j’ai félicité les morts plus que les vivants ; (4:2)
3 et j’ai estimé plus heureux que les uns et les autres celui qui n’est pas encore né, et qui n’a pas vu les maux qui se font sous le soleil. (4:3)
4 J’ai aussi contemplé tous les travaux des hommes, et j’ai reconnu que leur industrie est exposée à l’envie des autres ; cela aussi est donc une vanité et une inquiétude inutile. (4:4)
5 L’insensé se croise les mains, et il mange sa propre chair, en disant : (4:5)
6 Mieux vaut une main pleine avec du repos, que plein les deux mains avec travail et affliction d’esprit. (4:6)
7 En considérant, j’ai trouvé encore une autre vanité sous le soleil. (4:7)
8 Tel est seul et n’a personne avec lui, ni fils, ni frère, et cependant il ne cesse pas de travailler, et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses ; et il ne réfléchit pas, en disant : Pour qui est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de biens ? C’est là encore une vanité, et une affliction très fâcheuse. (4:8)
9 Il vaut donc mieux être deux ensemble que d’être seul, car ils retirent du profit de leur société. (4:9)
10 Si l’un tombe, l’autre le soutient. Malheur à celui qui est seul ; car lorsqu’il sera tombé, il n’a personne pour le relever. (4:10)
11 Et si deux dorment ensemble, ils s’échauffent l’un l’autre ; mais comment un seul s’échauffera-t-il ? (4:11)
12 Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux lui résistent ; un triple cordon se rompt difficilement. (4:12)
13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage, qu’un roi vieux et insensé, qui ne sait prévoir l’avenir. (4:13)
14 Car parfois tel sort de la prison et des chaînes pour régner, et tel est né roi qui tombe dans une extrême pauvreté. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil avec le second jeune homme qui doit se lever à la place de l’autre. (4:15)
16 Tous ceux qui ont été avant lui sont un peuple infini en nombre, et ceux qui viendront après ne se réjouiront point en lui ; mais cela aussi est une vanité et une affliction d’esprit. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
12Traduction par Edmond Stapfer
Édition de 1889, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
13Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn
Édition de 1899-1906, libre de droits.
1 PUIS je me mis à observer tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil : partout des opprimés en larmes et personne pour les consoler ! Violentés par la main de leurs tyrans, il n’est personne pour les consoler. (4:1)
2 Et j’estime plus heureux les morts, qui ont fini leur carrière, que les vivants qui ont prolongé leur existence jusqu’à présent ; (4:2)
3 mais plus heureux que les uns et les autres, celui qui n’a pas encore vécu, qui n’a pas vu l’œuvre mauvaise qui s’accomplit sous le soleil ! (4:3)
4 Et j’ai observé que le labeur [de l’homme] et tous ses efforts pour réussir ont pour mobile la jalousie qu’il nourrit contre son prochain ; ceci encore est vanité et pâture de vent. (4:4)
5 Le fou se croise les bras et se nourrit de sa propre substance. (4:5)
6 Plutôt une simple poignée dans le calme, que d’avoir les mains pleines en peinant et en courant après le vent. (4:6)
7 Je me remis à observer une autre vanité sous le soleil : (4:7)
8 Voici un homme isolé, sans compagnon, qui n’a même pas de fils ni de frère, et il ne met pas de bornes à son labeur ! Ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. [II ne se demande pas :] « Pour qui est-ce que je peine ? Pour qui refusé-je à mon âme la moindre jouissance ? » Encore une vanité et une triste condition ! (4:8)
9 Être à deux vaut mieux que d’être chacun seul ; car c’est tirer un meilleur profit de son travail. (4:9)
10 Si l’un d’eux tombe, son compagnon pourra le relever ; mais si un homme isolé tombe, il n’y a personne d’autre pour le remettre debout. (4:10)
11 De même, si deux sont couchés ensemble, ils ressentent de la chaleur ; mais celui qui est seul, comment se réchauffera-t-il ? (4:11)
12 Et si un agresseur vient les attaquer, ils seront deux pour lui tenir tête ; mais un triple lien est encore moins facile à rompre. (4:12)
13 Mieux vaut un jeune homme pauvre, mais intelligent, qu’un roi vieux et stupide, incapable même d’accueillir encore des conseils. (4:13)
14 Celui-là sortirait d’une prison pour régner, tandis que celui-ci est né pauvre, quoique revêtu de la dignité royale. (4:14)
15 J’ai vu la foule des vivants, qui se meuvent sous le soleil, prendre parti pour ce jeune homme, appelé à monter sur le trône à la place de l’autre. (4:15)
16 Sans limites est le nombre des gens qu’il traîne à la remorque ; en revanche, ceux qui viendront après ne seront guère satisfaits de lui ; car tout cela est encore vanité et pâture de vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
14Traduction par Louis Segond
Édition de 1910, libre de droits.
1 J’ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil ; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne qui les console ! ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne qui les console ! (4:1)
2 Et j’ai trouvé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants, (4:2)
3 et plus heureux que les uns et les autres celui qui n’a point encore existé et qui n’a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil. (4:3)
4 J’ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n’est que jalousie de l’homme à l’égard de son prochain. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (4:4)
5 L’insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. (4:5)
6 Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent. (4:6)
7 J’ai considéré une autre vanité sous le soleil. (4:7)
8 Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances ? C’est encore là une vanité et une chose mauvaise. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. (4:9)
10 Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! (4:10)
11 De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? (4:11)
12 Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister ; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. (4:12)
13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis ; (4:13)
14 car il peut sortir de prison pour régner, et même être né pauvre dans son royaume. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l’enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place. (4:15)
16 Il n’y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
15Traduction par Augustin Crampon
Édition de 1923, libre de droits.
1 Je me suis tourné et j’ai vu toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil : et voici que les opprimés sont dans les larmes, et personne ne les console ! Ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne ne les console ! (4:1)
2 Et j’ai proclamé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants, (4:2)
3 et plus heureux que les uns et les autres celui qui n’est pas encore arrivé à l’existence, qui n’a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil. (4:3)
4 J’ai vu que tout travail et que toute habileté dans un ouvrage n’est que jalousie contre un homme de la part de son prochain : cela encore est vanité et poursuite du vent. (4:4)
5 L’insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. (4:5)
6 Mieux vaut une main pleine de repos, que les deux pleines de labeur et de poursuite du vent. (4:6)
7 Je me suis tourné et j’ai vu une autre vanité sous le soleil. (4:7)
8 Tel homme est seul et n’a pas de second, il n’a ni fils ni frère, et pourtant il n’y a pas de fin à tout son travail, et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses : “ Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissance ? ˮ Cela encore est vanité, et mauvaise occupation. (4:8)
9 Mieux vaut vivre à deux que solitaire ; il y a pour les deux un bon salaire dans leur travail ; (4:9)
10 car s’ils tombent, l’un peut relever son compagnon. Mais malheur à celui qui est seul, et qui tombe sans avoir un second pour le relever ! (4:10)
11 De même, si deux couchent ensemble, ils se réchauffent ; mais un homme seul, comment aurait-il chaud ! (4:11)
12 Et si quelqu’un maîtrise celui qui est seul, les deux pourront lui résister, et le fil triplé ne rompt pas facilement. (4:12)
13 Mieux vaut un jeune homme pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis ; (4:13)
14 car il sort de prison pour régner, quoiqu’il soit né pauvre dans son royaume. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil près du jeune homme qui s’élevait à la place du vieux roi. (4:15)
16 Il n’y avait pas de fin à toute cette foule, à tous ceux à la tête desquels il était. Et cependant les descendants ne se réjouiront pas à son sujet. Cela encore est vanité et poursuite du vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
16La Bible de Jérusalem
Édition de 1973 © Copyright.[+]
1 Je regarde encore toute l’oppression qui se commet sous le soleil : Voici les larmes des opprimés, et ils n’ont pas de consolateur ; et la force du côté des oppresseurs, et ils n’ont pas de consolateur. (4:1)
2 Alors je félicite les morts qui sont déjà morts plutôt que les vivants qui sont encore vivants. (4:2)
3 Et plus heureux que tous les deux est celui qui ne vit pas encore et ne voit pas l’iniquité qui se commet sous le soleil. (4:3)
4 Et je vois que tout travail et toute réussite n’est que jalousie de l’un pour l’autre : cela est vanité et poursuite de vent ! (4:4)
5 L’insensé se croise les bras et se dévore lui-même. (4:5)
6 Mieux vaut une poignée de repos que deux poignées de travail à poursuivre le vent. (4:6)
7 Je vois encore une autre vanité sous le soleil : (4:7)
8 soit quelqu’un de seul qui n’a pas de second, pas de fils ni de frère ; il n’y a pas de limite à toute sa besogne, et ses yeux ne sont pas rassasiés de richesses : « Pour qui donc est-ce que je travaille et me prive de bonheur ? » Cela aussi est vanité, et c’est une mauvaise besogne. (4:8)
9 Mieux vaut être deux que seul, car ainsi le travail donne bon profit. (4:9)
10 En cas de chute, l’un relève l’autre ; mais qu’en est-il de celui qui tombe sans personne pour le relever ? (4:10)
11 Et si l’on couche à deux, on se réchauffe, mais seul, comment avoir chaud ? (4:11)
12 Là où un homme seul est renversé, deux résistent, et le fil triple ne rompt pas facilement. (4:12)
13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus prendre conseil. (4:13)
14 Même s’il est sorti de prison pour régner, et même s’il est né mendiant dans le royaume, (4:14)
15 je vois tous les vivants qui vont sous le soleil être avec l’enfant, le second, l’usurpateur, (4:15)
16 et c’est d’une foule sans fin qu’il se trouve à la tête. Mais ceux qui viennent après ne s’en réjouiront pas, car cela aussi est vanité et recherche de vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
17Nouvelle édition de Genève
Édition de 1979 © Copyright.[+]
1 J’ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil ; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne ne les console ! Ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne ne les console ! (4:1)
2 Et j’ai trouvé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants, (4:2)
3 et plus heureux que les uns et les autres celui qui n’a point encore existé et qui n’a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil. (4:3)
4 J’ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n’est que jalousie de l’homme à l’égard de son prochain. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (4:4)
5 L’insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. (4:5)
6 Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent. (4:6)
7 J’ai considéré une autre vanité sous le soleil. (4:7)
8 Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances ? C’est encore là une vanité et une chose mauvaise. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. (4:9)
10 Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! (4:10)
11 De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? (4:11)
12 Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister ; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. (4:12)
13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis ; (4:13)
14 car il peut sortir de prison pour régner, et même être né pauvre dans son royaume. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l’enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place. (4:15)
16 Il n’y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
18Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 1995 © Copyright.[+]
1 Et moi, je suis retourné pour voir tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil, et, voyez, les larmes des opprimés, mais ils n’avaient pas de consolateur ; et du côté de leurs oppresseurs il y avait la force, de sorte qu’ils n’avaient pas de consolateur. (4:1)
2 Et j’ai félicité les morts qui étaient déjà morts plutôt que les vivants qui étaient encore en vie. (4:2)
3 Mieux donc que tous les deux, celui qui n’a pas encore été, qui n’a pas vu l’œuvre funeste qui se fait sous le soleil. (4:3)
4 Et moi, j’ai vu tout le dur travail et toute l’habileté dans le travail : que ce n’est que la rivalité entre l’un et l’autre ; cela aussi est vanité et poursuite du vent. (4:4)
5 Le stupide se croise les mains et mange sa propre chair. (4:5)
6 Mieux vaut une poignée de repos qu’une double poignée de dur travail et de poursuite du vent. (4:6)
7 Moi, je suis retourné pour voir la vanité sous le soleil : (4:7)
8 Il existe quelqu’un de seul, mais pas de second ; il n’a pas non plus de fils ni de frère, mais il n’y a pas de fin à tout son dur travail. De plus, ses yeux ne sont pas rassasiés de richesses : “ Et pour qui est-​ce que je travaille dur et que je laisse mon âme manquer de bonnes choses ? ” Cela aussi est vanité, et c’est une occupation funeste. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils ont une bonne récompense pour leur dur travail. (4:9)
10 Car si l’un d’eux vient à tomber, l’autre pourra relever son associé. Mais qu’arrivera-​t-​il à celui qui est seul et qui tombe lorsqu’il n’y a pas de second pour le relever ? (4:10)
11 D’autre part, si deux couchent ensemble, alors, à coup sûr, ils se réchaufferont, mais quelqu’un qui est seul, comment se tiendra-​t-​il chaud ? (4:11)
12 Et si quelqu’un pouvait maîtriser un seul, deux ensemble sauraient lui résister. Et un cordon triple ne se rompt pas vite. (4:12)
13 Mieux vaut un enfant indigent mais sage qu’un roi vieux mais stupide, qui n’en a pas appris assez pour se laisser avertir encore. (4:13)
14 Car il est sorti de la maison d’arrêt pour devenir roi, bien que sous le règne de celui-ci il soit né sans ressources. (4:14)
15 J’ai vu tous les vivants qui circulent sous le soleil, [comment cela se passe] pour l’enfant, qui est second, qui se dresse à la place de l’autre. (4:15)
16 Il n’y a pas de fin à tout le peuple, à tous ceux devant qui il était ; et ceux qui viendront après ne se réjouiront pas en lui, car cela aussi est vanité et poursuite du vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
19Traduction Louis Segond 21
Édition de 2007 © Copyright.[+]
1 J’ai examiné ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil : les opprimés sont dans les larmes et personne ne les console ! La force est du côté de leurs oppresseurs et personne ne les console ! (4:1)
2 J’ai alors déclaré que les morts sont plus heureux d’être déjà morts que les vivants d’être encore en vie, (4:2)
3 et j’ai déclaré plus heureux encore que les uns et les autres celui qui n’a pas encore vécu, puisqu’il n’a pas vu le mal qui se commet sous le soleil. (4:3)
4 J’ai vu que toute la peine que l’on se donne et tout le succès que l’on recherche dans une entreprise ne sont motivés que par la jalousie de l’homme vis-à-vis de son prochain. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent. (4:4)
5 L’homme stupide croise les bras et se détruit lui-même. (4:5)
6 Mieux vaut une poignée pleine de repos que deux poignées pleines de travail et d’une activité qui revient à poursuivre le vent. (4:6)
7 J’ai examiné une autre réalité qui n’est que fumée sous le soleil : (4:7)
8 un homme peut être seul, sans aucun proche, sans fils ni frère, et pourtant son travail n’a pas de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. « Pour qui donc est-ce que je travaille et me prive de bonheur ? » se demande-t-il. Cela aussi, c’est de la fumée et une mauvaise occupation. (4:8)
9 Il vaut mieux être deux que tout seul, parce qu’à deux on retire un bon profit du travail. (4:9)
10 En effet, en cas de chute, l’un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever ! (4:10)
11 De même, si deux personnes dorment ensemble, elles auront chaud, mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? (4:11)
12 Si quelqu’un peut l’emporter contre un seul homme, à deux on peut lui résister ; la corde à trois fils ne se coupe pas facilement. (4:12)
13 Mieux vaut être un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et stupide qui ne sait plus se laisser avertir. (4:13)
14 Oui, il peut même sortir de prison pour régner ou être né pauvre dans son royaume : (4:14)
15 j’ai vu tous les êtres vivants qui marchent sous le soleil se rallier à l’enfant destiné à succéder au roi et à régner à sa place ; (4:15)
16 il n’y avait pas de fin à tout ce peuple, à tous ceux dont il avait pris la tête. Pourtant, les générations suivantes ne se réjouiront plus à son sujet. Oui, cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
20Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 2018 © Copyright.[+]
1 J’ai de nouveau dirigé mon attention vers tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil. J’ai vu les larmes des opprimés, et il n’y avait personne pour les consoler. Leurs oppresseurs avaient le pouvoir, et il n’y avait personne pour les consoler. (4:1)
2 Et j’ai félicité les morts qui étaient déjà morts plutôt que les vivants qui étaient encore en vie. (4:2)
3 Mais la situation de celui qui n’est pas encore né, qui n’a pas vu les actes affligeants qui se font sous le soleil, est encore meilleure que celle des morts ou celle des vivants. (4:3)
4 Et j’ai vu tous les efforts et toute l’habileté dans le travail qui résultent de la rivalité entre les gens ; cela aussi est futile, c’est comme courir après le vent. (4:4)
5 Le stupide se croise les bras, et sa chair dépérit. (4:5)
6 Mieux vaut une poignée de repos que deux poignées de dur travail et de poursuite du vent. (4:6)
7 J’ai dirigé mon attention vers un autre exemple de futilité sous le soleil : (4:7)
8 Un homme est tout seul, sans compagnon ; il n’a pas de fils ni de frère, pourtant il travaille à n’en plus finir. Ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pourtant, se pose-​t-​il cette question : « Pour qui est-​ce que je travaille dur et que je me prive de bonnes choses ? » Cela aussi est futile, c’est une activité misérable. (4:8)
9 Deux valent mieux qu’un parce qu’ils ont une belle récompense pour leur dur travail. (4:9)
10 Car si l’un d’eux tombe, l’autre peut le relever. Mais qu’arrivera-​t-​il à celui qui tombe et qui n’a personne pour le relever ? (4:10)
11 D’autre part, si deux se couchent ensemble, ils se tiendront chaud, mais comment un seul se tiendra-​t-​il chaud ? (4:11)
12 Et un seul sera peut-être vaincu, mais deux ensemble pourront résister. De plus, un cordon triple ne se rompt pas vite. (4:12)
13 Mieux vaut un enfant pauvre mais sage qu’un roi vieux mais stupide, qui n’a plus assez de bon sens pour tenir compte d’un avertissement. (4:13)
14 Car il est sorti de prison pour devenir roi, bien que sous le règne de celui-là il soit né pauvre. (4:14)
15 J’ai observé tous les vivants qui vont et viennent sous le soleil, ainsi que la façon dont les choses se passent pour le jeune successeur, qui règne à la place de l’autre. (4:15)
16 Bien que ses partisans soient innombrables, ceux qui viendront plus tard ne seront pas satisfaits de lui. Cela aussi est futile, c’est comme courir après le vent. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16
21Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford
Édition de 2022 © Copyright.[+]
1 Puis je me suis tourné et ai considéré toutes les oppressions qui sont commises sous le soleil : et voici, les larmes de ceux qui sont opprimés, et ils n’avaient aucun consolateur : et du côté de leurs oppresseurs il y avait le pouvoi : et ils n’avaient aucun consolateur. (4:1)
2 C’est pourquoi j’apprécie plus les morts qui sont déjà morts, que les vivants qui sont encore en vie : (4:2)
3 Oui, mieux est celui qui n’a pas encore été, que les uns et les autres, lequel n’a pas vu les œuvres mauvaises qui se font sous le soleil. (4:3)
4 ¶ Puis j’ai considéré toute occupation et toute œuvre intègre, c’est à cause de cela qu’un homme est envieux de son voisin. Cela aussi est vanité et vexation d’esprit. (4:4)
5 L’insensé se croise les mains et mange sa chair. (4:5)
6 Mieux vaut une main pleine avec tranquillité, que deux mains pleines, avec occupation et vexation d’esprit. (4:6)
7 ¶ Puis je me suis tourné et vu une autre vanité sous le soleil. (4:7)
8 Il y a un homme seul, et il n’y a pas de second : oui, il n’a ni enfant, ni frère, toutefois, il n’y a pas de fin à tout son travail : même son œil n’est pas rassasié de richesses : il ne se dit pas non plus : Pour qui est-ce que je travaille et que je prive mon âme de bien ? Cela aussi est vanité et une douloureuse occupation. (4:8)
9 ¶ Deux valent mieux qu’un : parce qu’ils ont un bon salaire pour leur travail. (4:9)
10 Car s’ils tombent, l’un peut relever son compagnon : mais malheur à celui qui est seul quand il tombe : car il n’a personne pour le secourir. (4:10)
11 De même si deux couchent ensemble, ils auront chaud : mais comment aura chaud celui qui est seul ? (4:11)
12 Et si quelqu’un a le dessus contre un seul, les deux pourront lui résister : et la corde triple ne se rompt pas rapidement. (4:12)
13 ¶ Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé, qui ne sait plus être admonesté. (4:13)
14 Car sorti de prison, il vient pour régner : puisqu’il est né dans son royaume, devient pauvre. (4:14)
15 J’ai considéré tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec le second enfant qui le remplacera. (4:15)
16 Il n’y a pas de fin à tout le peuple, savoir tous ceux qui ont été devant eux : ceux aussi qui viendront après ne se réjouiront pas ben lui. Certainement, cela aussi est vanité et vexation d’esprit. (4:16)
Ecclésiaste
4:1-16