Témoignage : Je me souviens encore très bien de certaines sœurs, qui en parlant de ce livre d'étude intitulé, « Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui deviendra un paradis », le surnommaient parfois en plaisantant : « La bombe rouge ! ». C'est ainsi que certaines publications de la société Watchtower, étaient parfois nommées par les dirigeants de l'organisation et les proclamateurs. — Comme de nombreuses personnes, adolescent j'ai moi-même étudié avec les témoins de Jéhovah sur la base de ce livre, mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant ce qui suit près de 30 ans après... — Veillez.org.
Les publications de la société Watchtower, contiennent-elles vraiment des illustrations subliminales ?
PASCALE PETIT (ci-contre), est une grande actrice et chanteuse française ; elle fit ses débuts au cinéma en 1957 dans « Les Sorcières de Salem » ; et joua de nombreux rôles avec de grands acteurs comme Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, etc.
Mais ce n'est pas le plus important...
Le plus important, c'est que tu saches que la société Watchtower ou l'organisation des témoins de Jéhovah, a utilisé la photo de cette belle actrice séduisante, issue de la couverture de ce magazine allemand, dans une publication destinée à recruter des membres, pour en faire des adeptes ou des fidèles.
Mais surtout, qu'à l'époque de la publication de ce manuel d'étude par la WTBTS, au début des années 80, cette actrice était encore particulièrement connue pour ses nombreux rôles dans des films érotiques.
Mais comme tu ne crois généralement que ce que l'organisation te dicte, voici en complément quelques photos d'affiches de films érotiques de cette époque, où cette actrice avait le rôle principal féminin :
Etc.(+)
En comparaison, ci-dessous l'illustration concernée par cet ancien livre d'étude, pages 92 et 93 ; c'est le chapitre qui parle des anges rebelles, qui convoitèrent des femmes pour s'accoupler :
Ainsi, au regard de ce contexte biblique et de la popularité sexy et internationale de cette magnifique actrice au début des années 80, il est peu probable que le choix de cette photo dans cette publication d'étude, soit simplement anodin ou le fruit d'un quelconque hasard...
De plus, certains pensent qu'il s'agirait d'un plagiat, sans autorisation préalable de copyright.
Le double langage autoritaire de l'organisation
Si ce livre d'étude et d'autres publications furent par la suite, fortement critiqués pour leurs contenus aux illustrations subliminales, vers le milieu des années 80 peu de temps après la sortie de ce manuel d'étude, l'organisation écrivit ceci dans un article destiné à faire taire les rumeurs et les critiques au sein de l'organisation sur ce sujet :
« Est-il vraiment raisonnable de penser que [...] des dessinateurs qui ont voué leur vie à Jéhovah aient dissimulé des visages dans les illustrations d’un périodique ? Il ne faut surtout pas prendre pour argent comptant ce genre de balivernes. » — Revue : La tour de garde du 15 juin 1985, Un bruit court: vous en ferez-vous l’écho ?, page 27 § 2.
Ou encore :
« L’organisation visible de Jéhovah est vraiment digne de confiance. Elle ne m’a jamais induit en erreur dans quelque domaine que ce soit. » — Revue : La tour de garde du 1er septembre 1984, page 12 § 21.
Etc.
Mais comme nous avons pu le constater une fois de plus dans ce sujet, les dirigeants de la société Watchtower semblent être capable d'affirmer avec autorité qu'une chose est fausse, tout en sachant parfaitement que celle-ci est vraie. Cela revient à affirmer qu'une couleur est verte, alors qu'en réalité elle est rouge ; mais comme les gens ont souvent peur de l'autorité, ils finissent par accepter qu'elle soit verte, alors qu'ils savent très bien au fond d'eux-mêmes qu'elle est rouge.
— Oui ce mensonge, cette fumisterie est à présent désamorcée !
« Or, ce que je vous dis à vous, je le dis à tous : Veillez ! » — Marc 13:37, Traduction par Edmond Stapfer, édition de 1889.
Mais à propos... Les publications de la société Watchtower, contiennent-elles d'autres images subliminales ?
« Ce travail a pris rapidement des proportions monumentales. Pour mieux le diriger, on a fondé le 16 février 1881 la Zion’s Watch Tower Tract Society, dont le président était W. Conley, Charles Russell assurant la fonction de secrétaire-trésorier. [...]. En 1884, la Zion’s Watch Tower Tract Society a été enregistrée légalement, et Charles Russell en est devenu le président. » — Livre : Les témoins de Jéhovah, prédicateurs du royaume de Dieu, édition de 1993, page 576 § 1.
« En raison de l’expansion continue de son œuvre, il devint nécessaire de constituer légalement la Société établie en 1881. À la suite d’une demande régulière, faite le 13 décembre 1884, le Juge F. H. Collier de la Cour des Plaids Communs pour le Comté d’Allegheny, Pensylvanie, accorda une charte légale qui fut dûment enregistrée le 15 décembre 1884, donnant ainsi à la Société une existence légale. Le nom légal sous lequel elle fut enregistrée à l’origine, Zion’s Watch Tower Tract Society, fut changé, en 1896, par un amendement approuvé par la Cour, en celui qu’elle porte actuellement : Watch Tower Bible and Tract Society. » — Revue : La tour de garde du 15 juin 1955, page 186 § 1.
« En 1880, Charles Russell, le premier rédacteur en chef du périodique La Tour de Garde, a fait un voyage dans plusieurs villes du nord-est des États-Unis pour encourager la formation de groupes d’étude de la Bible. » — Revue : La tour de garde du 1er mai 1994, page 14 § 3.
« Zion’s Watch Tower Tract Society (Société de Tracts Tour de Garde de Sion). Formée en 1881, puis enregistrée légalement le 15 décembre 1884 dans l’État de Pennsylvanie. En 1896, son nom a été changé en celui de Watch Tower Bible and Tract Society (Tour de Garde, Société de Bibles et de Traités). Depuis 1955, elle porte le nom Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania. » — Livre : Les témoins de Jéhovah, prédicateurs du royaume de Dieu, édition de 1993, Encadré, page 229 § 1.
« Durant les années 1890, des individus sans scrupules associés à l’organisation de Dieu ont tenté de s’emparer de la direction de la Société Watch Tower. Ils ont conspiré contre Charles Russell dans le but de mettre un terme à son mandat de premier président de la Société. Après avoir couvé pendant environ deux ans, la conspiration a éclaté en 1894. Les fausses accusations lancées contre Russell portaient principalement sur sa prétendue malhonnêteté dans les affaires. [...] il s’est avéré que cette épreuve venait de Satan, et les conspirateurs ont été jugés indignes de continuer à jouir de la compagnie des chrétiens. » — Revue : La tour de garde du 15 octobre 1989, page 19 § 19.
« En 1881, il (Russell) s’associa à d’autres chrétiens voués à Dieu et fonda une association biblique à but non lucratif. C’était la Zion’s Watch Tower Tract Society, aujourd’hui la Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania, qui est l’instrument juridique dont se servent les Témoins de Jéhovah. » — Livre : L’humanité à la recherche de Dieu, édition de 1990, page 352 § 18.
« C’est pourquoi, au début de 1881, la ZION’S WATCH TOWER SOCIETY fut établie comme un appareil administratif non constituée en corporation légale, avec Russell comme directeur. » — Revue : La tour de garde du 1er juin 1955, page 172 § 1.
« En 1884, cette association acquit la capacité juridique, et Russell en devint le président. » — Livre : Annuaire des témoins de Jéhovah de 1975, page 40 § 3.
« En 1884, cette Société s’est constituée en corporation. » — Livre : Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins, édition de 1971, page 27 § 1.
« In 1884 WATCH TOWER BIBLE AND TRACT SOCIETY was organized, and was incorporated under the laws of the State of Pennsylvania. » — Livre : A Great Battle in the Ecclesiastical Heavens, by J. F. Rutherford, edition of 1915, page 14 § 2.
| Traduction |
« En 1884, la WATCH TOWER BIBLE AND TRACT SOCIETY fut organisée et incorporée en vertu des lois de l’État de Pennsylvanie. » — Livre (traduction) : Une grande bataille dans les cieux ecclésiastiques, par J. F. Rutherford, édition de 1915, page 14 § 2.
« John Conley was a princely merchant of Pittsburgh. He carried the spirit of business enterprise into the Lord’s work. He was indeed a modern Barnabas. Mr. Conley founded our Palestine mission, and supported Miss Dunn’s work there till the close of his life. At the same time his heart was in home missions. To him the coming of the Lord was a blessed and living hope. He was a membre of the Board of Managers. He went to his reward July 25, 1897. » — Livre : Twenty-five wonderful years, 1889-1914, A popular sketch of the Christian and missionary alliance, edition of 1914, pages 208-209 § 1.
| Traduction |
« John Conley était un marchand princier de Pittsburgh. Il a porté l’esprit d’entreprise dans l’œuvre du Seigneur. Il était en effet un Barnabé moderne. M. Conley a fondé notre mission en Palestine et y a soutenu le travail de Mlle Dunn jusqu’à la fin de sa vie. En même temps, son cœur était dans les missions à domicile. Pour lui, la venue du Seigneur était une espérance bénie et vivante. Il était membre du Conseil d’administration. Il alla à sa récompense le 25 juillet 1897. » — Livre (traduction) : Vingt-cinq années merveilleuses, 1889-1914, Esquisse populaire de l’Alliance chrétienne et missionnaire, édition de 1914, pages 208-209 § 1.
« BOARDS OF MANAGERS [...] Mr. William H. Conley [...]. » — Brochure : Manual of rules and officers of the Christian and missionary alliance, page 5.
| Traduction |
« CONSEILS D’ADMINISTRATION [...] M. William H. Conley [...]. » — Brochure (traduction) : Manuel des règles et des officiers de l’Alliance chrétienne et missionnaire , page 5.
« PRESIDENT-Mr. C. M. Kinney. VICE-PRESIDENTS-Mr. [...] Mr. Conley, [...]. » — Magazine : The christian alliance and missionary weekly, March 21-28 1890, page 195 § 3.
| Traduction |
« PRÉSIDENT Monsieur C. M. Kinney. VICE-PRÉSIDENTS M. [...] M. Conley, [...]. » — Magazine (traduction) : L’hebdomadaire de l’Alliance chrétienne et missionnaire, 21-28 mars 1890, page 195 § 3.
« L’organisation visible de Jéhovah est vraiment digne de confiance. Elle ne m’a jamais induit en erreur dans quelque domaine que ce soit. » — Revue : La tour de garde du 1er septembre 1984, page 12 § 21.